Cameroun: Des maisons et plantations détruites par l’eau de mer

Les autorités camerounaises ont déclaré l’état d’urgence humanitaire après que les eaux de l’océan Atlantique ont détruit plusieurs centaines de maisons, de bâtiments et de plantations le long de la côte camerounaise.

Les vagues frappent les murs et les maisons construites sur les rives de Bekumu, un village du sud du Cameroun situé dans le Ndian, une unité administrative située le long d’une partie de la côte camerounaise de 400 kilomètres sur l’océan Atlantique.

Des images diffusées par la télévision publique montrent des civils appelant à l’aide.

« Si le gouvernement n’apporte pas son aide immédiatement, s’il ne fait rien d’urgence, je ne crois pas que Bekumu existera à nouveau. Le niveau de l’eau est si élevé. Qu’est-ce que c’est, oh mon Dieu ?

La personne qui lance un cris d’alarme n’est pas identifié dans la vidéo, mais le Comité de développement du village de Bekumu, dans un communiqué, a déclaré qu’il avait partagé les images du civil appelant à l’aide pour sensibiliser les gens au sort qui leur a été réservé.

Les villageois de Bekumu affirment que l’invasion de l’eau de mer a détruit cette semaine des maisons, des bâtiments publics et des plantations, et a fait plusieurs centaines de sans-abri.

Le gouvernement camerounais affirme que de hautes vagues ont balayé Bekumu, détruisant les villages côtiers, les plantations, les écoles, les églises et les marchés.

Les civils disent manquer d’eau potable après que l’eau de mer a balayé et vidé les eaux usées dans les ruisseaux qui sont considérés comme une source d’eau potable.

Le gouvernement camerounais a toujours accusé le réchauffement climatique et l’élévation du niveau des mers d’être à l’origine de l’empiétement des eaux océaniques sur ses terres côtières.

Le ministère camerounais de l’agriculture indique que les inondations en cours dans le Ndian s’ajoutent à la situation d’urgence humanitaire qu’il a déclarée à la suite des pénuries alimentaires provoquées par les inondations dans plusieurs régions de l’État d’Afrique centrale. Le gouvernement déclare avoir envoyé des travailleurs humanitaires et des services spécialisés de l’armée pour secourir les civils, mais ne donne pas d’autres détails.

Janvier Hassana

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